Pierres Précieuses Poétiques

Ces relents de la solitude, une fois de plus m’effare

La nuit tombée quand seule la brise souffle de toutes parts

Quand les feuilles des arbres se  chuchotent entre elles leurs  égards.

J’invente une route pour aller de chez moi à cette gare

La raison est une hostie qui crie sans voix, et moi je m’égare

L’envie de te voir coule dans mon cœur comme du doux nectar.

Le monde  est en sens dessus-dessous, et sans mes rêves c’est encore pire

 Alors j’ai quitté mon lit pour le voyage au pays du non-revenir

J’ai traversé le vent glacial et les terreurs de la nuit qui chavirent.

Voluptés : je suis sous vos emprises et empires

Et insatiable d’amour, je traverse la nuit comme un vampire

Pour expier tous ces moments ; qui le jour me déchirent.

Le réel est bien une caverne et moi j’ai brisé mes chaines

Je suis psychopathe, dément et schizophrène

 Et Je porte mon cœur là où la concupiscence m’entraîne.

Obsédé par la géométrie de ton corps, je pensais à peine

Ton charme bien que simple aiguisait la libido souveraine

Et chaque nuit, quand elle s’éclose cette mauvaise graine

 C’est vers toi,  que je fais ces voyages obscènes.

De ta voix suave au téléphone, j’imagine tes gémissements

Débile à mourir, je les entends doux, tendres et haletants.

Je me vois me faufilant dans tes draps, invisible comme le vent

Je  te caresse et sentant mes doigts comme des touchers innocents

Tu te retournes sans crainte, ignorant ton soupirant

Tu émets des légers frissons, toujours en dormant

Tu étais si belle, et mes élans de décence n’étaient que cendres

Et même languissant ton corps, je ne pus me méprendre

Tu es pour toi beaucoup plus qu’un simple fantasme

Et autant de fois, aurai-je emprunté le chemin des soirs.

Autant de fois j’ai ruminé mon désir pour toi, bien que sincère

Tu es réelle, et moi aussi mes sentiments pour toi sont réels.