Pierres Précieuses Poétiques

                                                ELLE M’A ENVOUTEE

Les rayons du soleil se reflétant sur son chemisier ondoyant

Sa silhouette rayonnait au plaisir de nos yeux

Sidéré, je croyais voir un ange qui avait quitté son orbite.

De ses vêtements nacrés se dessinaient sa forme gracieuse

Les rondeurs de son corps gardaient la marque du crayon divin

Elle semblait conçue comme la fontaine de sublimes voluptés

Pour étancher ma soif d’amour qui dessécha mes veines et ma gorge

Mon sang chaud et brûlant s’agitait dans mes artères

Comme un volcan forçant la porte de son cratère.

Elle me lançait des regards furtifs et lascifs

Qui semblaient dire : « emmènes moi au sommet,

Portes moi sur un chariot de caresses vers la concupiscence »

Et de ses yeux aussi chatoyants que le mystère de la passion

Naissaient  cette splendeur innocente et meurtrière

Dont la découverte devenait pour moi un fantasme.

Ses cuisses dans sa petite culotte rendaient d’humeur lunaire

Un geste indélicat et mon cœur palpitait dans ma poitrine

Sa peau effleurant la mienne, ses seins effleurant mon buste

Que déjà je sentais les portes du paradis à mes pieds.

Ses mains étaient délicates et ses touchers, des aphrodisiaques

Et chaque fois que j’y résiste, je sens des vives commotions.

Elle était comme ses succubes qu’on préfère aux fées.

Je me rappelle ses baisers

Ces lèvres pulpeuses qui fondaient dans ma bouche

De ses commissures ruisselaient un nectar d’extase

Elle m’a envoutée, je suis hanté et tenté du pire

Et au bord de ce précipice, je n’ai pas voulu crier délivrance.

Oh luxure quand tu nous tiens,

On peut dire adieu Amour,